VI | Comment se sauver?
Pour
se sauver, il faut mourir en état de grâce. Si on a le malheur de
ne pas être en état de grâce, il nous
faut tout d'abord nous
sortir
de l'état de péché mortel. A cette fin il faut faire un examen
de conscience dans lequel on relève tous les péchés mortels qu'on
a commis. Un péché mortel concerne une matière grave (exemple :
péché solitaire, fornication, vol d'une somme supérieure ou égale
à une journée de travail), qui est commis de propos délibéré,
avec conscience de la gravité de l'action.
Il faut noter qu'une
personne qui commet un péché grave, et qui doute du fait qu'il
s'agisse d'un péché grave ou non, se rend coupable d'un péché
mortel. Cette exception concerne en fait les enfants n'ayant
pas encore atteint l'âge de la raison, ou les personnes privées de raison.
.
Si l'on a commis un même péché mortel plusieurs fois, il convient de rechercher soigneusement le nombre de fois que ce péché mortel a été commis, pour s'en accuser.
S'il s'avère impossible de retrouver ce nombre exact, il faut accuser le nombre qui nous semble le plus proche de la vérité.
Une bonne confession est brève (ne pas s'attarder sur des détails inutiles mais n'occulter aucun péché mortel), et sans arrogance.
Elle consiste à accuser des actions pouvant être très déshonorantes, mais il ne faut pas avoir honte de confesser ce que l'on a pas eu honte de commettre devant Dieu, qui voit tout, et sait tout.
Et puis, il est préférable de s'humilier pendant quelques minutes, que de faire une mort malheureuse, et de se voir confus au jour du jugement général (lorsque toutes les mauvaises actions des réprouvés seront rendues publiques devant toutes les générations des hommes).
A la suite de l'examen de conscience, il nous faut regretter comme nous pouvons nos péchés commis, et tenter d'exciter en nous la contrition (regret d'avoir offensé Dieu, en considérant l'offense fait à un Dieu qui est infiniment aimable, infiniment bon et digne d'être aimé). La contrition est une douleur surnaturelle qu'un pécheur en état de péché mortel ne peut obtenir de par ses propres forces. Dieu est libre de l'envoyer ou non au pécheur, mais il lui est demandé de tenter de l'exciter, en considérant le mal qu'il a commis.
Néanmoins, l'attrition (regret des péchés en raison des peines temporelles et éternelles qu'ils engendrent) est suffisante pour faire une bonne confession.
Pour faire une bonne confession, Il faut avoir la contrition (ou au moins l'attrition) de tout ses péchés mortels (sans exceptions), faute de quoi, la confession est mauvaise et ne nous permet pas de recouvrer l'état de grâce.
Une fois qu'on a terminé l'examen de conscience, et qu'on a le regret de nos péchés, il nous faut nous en confesser, auprès d'un prêtre validement ordonné, qui a le pouvoir d'absoudre les péchés (voir: Où aller à la Sainte Messe). L'absolution donnée par un tel prêtre, à l'issu de l'accusation des péchés, permet à tout baptisé en état de péché mortel de recouvrer l'état de grâce.
Il ne faut pas attendre la fin de sa vie pour se confesser, en effet le fait de penser que l'on peut pécher jusqu'à la fin de sa vie, pour se confesser au dernier instant, est une cruelle illusion, et en a perdu plus d'un.
Pour exciter l'attrition, la meilleure solution consiste sans doute à lire et méditer quelques brochures sur l'enfer.
Instruction 17/ Lire le traité de l'enfer de Sainte Françoise Romaine
Instruction 18/ Lire l'enfer de Mgr de Ségur
Il est vrai que la porte du Ciel est étroite et que peu de gens la trouvent. En 1917 les voyants l'apparition de Notre-Dame Fatima (apparition reconnue par la Sainte Eglise), expliquaient que les âmes tombaient en enfer comme des flocons de neige. On sait que depuis Notre-Dame de Fatima, les mœurs se sont lourdement dépravés, et que le nombre de cœurs vicieux est encore plus important qu'à cette époque. Ainsi, l'écrasante majorité des âmes se dirige vers l'enfer.
Néanmoins, si
tout ceci est vrai, et qu'un grand nombre de personnes se damnent de
par leur propre faute, il est également vrai qu'un VRAI dévôt à
la Très Sainte Vierge Marie ne peut se perdre .
Tant qu'on est dans
la vraie dévotion à Marie, on est sur la voie du salut. Si l'on
cesse de prier Marie, on s'en écarte. Si la porte du ciel est
étroite et que peu la trouvent, la porte n'est autre que Marie.
Pour honorer Marie, il est capital et indispensable de réciter quotidiennement son chapelet, et d'en méditer les mystères (le chapelet traditionnel, sans les faux mystères dits « lumineux »). Prier Marie avec une vraie dévotion, nous assure d'être et de rester sur la voie du Salut. Les vrais dévôts au chapelet de Marie ne peuvent se perdre, parce que cette Bonne Mère leur donne toujours les grâces nécessaires à leur état. Il faut réciter au minimum un chapelet entier chaque jour, et il est conseillé d'en prier 3 (un rosaire complet) tous les jours. (23).
Instruction 19/ Prendre connaissance du mode d'emploi pour prier le Chapelet de Marie.»
Marie est par ailleurs notre médiatrice auprès du bon Dieu, et la dispensatrice de toutes les grâces. Pas une seule grâce ne nous parvient sans son intercession. En récompense de sa fidélité, Dieu lui a donné l'intégralité de son royaume, et elle est libre de distribuer toutes les grâces qu'elle souhaite. (bien lire les Livres « Les Gloires de Marie et le Traité de la vraie dévotion à la Très Sainte Vierge.
Dieu
lui a par ailleurs délégué toute l’œuvre
de sa miséricorde, et elle ne se préoccupe pas de la justice qui
incombe
au
pécheur,
s'il
la prie avec
une vraie dévotion.
Ainsi, si
un
pécheur, aussi indique fut-il, s'adresse
à Marie pour quelque grâces
pourra obtenir
l'exaucement de ses prières,
même si le Seigneur ne prévoyait pas de les lui accorder, en
raisons de ses péchés. En
effet
c'est sa très Sainte Mère qui le lui demande nos
grâce à notre place,
et
Notre-Seigneur
accorde tout à sa
Mère.
Les
plus grands
pécheurs peuvent donc s'adresser à elle avec confiance, le
Souvenez-Vous de Saint Bernard, en effet, commence en ces termes :
« Souvenez-vous, ô très miséricordieuse Vierge Marie, qu'on a jamais entendu dire qu'aucun de ceux qui ont eu recours à votre protection, imploré votre assistance et réclamé votre intercession aient été abandonnés. »
Nous pouvons donc =nous adresser à cette mère, sans rien redouter, pourvu que nous ayons au moins l'intention de nous amender. (24)
La dévotion à la Très Sainte Vierge Marie peut être minimale, mais elle doitimpérativement être régulière. Ainsi, il nous faut prier la Mère de Dieu tout les jours sans exceptions, parce que c'est elle qui nous envoie la lumière, et les grâces indispensables pour nous maintenir dans la Voie du Salut. Sous le Manteau de cette Mère que nous a donné à tous Notre-Seigneur, personne ne peut se perdre. Saint-Alphonse-Marie dans les Gloires de Marie nous parle de la protection mariale en ces termes :
« Marie est pour nous une Arche du salut, dit saint Bernard ; quiconque s'y réfugie, échappera au naufrage de la damnation éternelle. Dans l'arche de Noé les brutes même furent à couvert des eaux du déluge ; sous le manteau de Marie, les pécheurs même trouvent le salut. Sainte Gertrude vit un jour cette clémente Reine, qui tenait son manteau ouvert : une multitude de lions, d'ours, de tigres et d'autres bêtes féroces, s'y étaient réfugiés ; et, bien loin de les chasser, Marie les retenait autour d'elle et les caressait doucement. »
Il est donc impossible de se perdre, tant que l'on est dans la vraie dévotion à Marie. Il est cependant nécessaire, tant pour les pécheurs que pour les justes, de méditer les sept fausses dévotions à la Très Sainte Vierge, pour éviter de tomber dans l'une de ces fausses dévotions, qui nous ferait perdre le secours le secours de notre Très Sainte Mère.
A cela, le Seigneur nous a donné un autre moyen de Salut très facile et infaillible, c'est le Culte des neufs communions au Sacré-Coeur de Notre-Seigneur.
Notre-Seigneur, a annoncé en 1675 à Sainte Marguerite-Marie la promesse suivante :
« Dans l’excès de la miséricorde de mon Cœur,
son amour tout-puissant accordera à tous
ceux qui communieront neuf fois de suite, le
premier vendredi du mois,
la grâce de la pénitence finale »
Puisque Dieu est fidèle dans ses promesses, nous devons croire avec une certitude absolue, que si nous parvenons à communier en état de grâce pendant neufs premiers vendredis de neufs mois consécutifs, nous sommes assurés de ne pas nous damner, et d'obtenir la grâce de la béatitude éternelle. C'est un moyen très simple de se sauver, et par ailleurs, Notre-Seigneur nous promet, dans son infinie libéralité, onze autres grâces à quiconque rendrait ce Culte à son Sacré-Coeur :
I | Je leur donnerai toutes les grâces nécessaires dans leur état.
II| Je mettrai la paix dans leur famille.
III| Je les consolerai dans toutes leurs peines.
IV| Je serai leur refuge assuré, pendant la vie, et surtout à la mort.
V| Je répandrai d’abondantes bénédictions sur toutes leurs entreprises.
VI| Les pécheurs trouveront dans mon Cœur la source et l’océan infini de la miséricorde.
VII| Les âmes tièdes deviendront ferventes.
VIII| Les âmes ferventes s’élèveront à une grande perfection.
IX | Je bénirai même les maisons où l’image de mon Cœur sera exposée et honorée.
X | Je donnerai aux prêtres le talent de toucher les cœurs les plus endurcis.
XI |Les personnes qui propageront cette dévotion, auront leur nom inscrit dans mon Cœur, et il n’en sera jamais effacé.
XII |Dans l’excès de la miséricorde de mon Cœur, son amour tout-puissant accordera à tous ceux qui communieront neuf fois de suite, le premier vendredi du mois, la grâce de la pénitence finale.
Cette dévotion est primordiale pour nous assurer le Salut, et on sait que de nombreux Sages ont un jour chuté, faute d'avoir eu recours à cette garantie. La tiédeur en effet, menace le juste et peut s'avérer fatale pour une âme en état de grâce. Or, Notre-Seigneur promet que ceux qui rendront ce Culte à ce Sacré-Coeur en seront préservés.
Instruction 20/ Lire la note sur la dévotion
au Sacré-Coeur de Notre-Seigneur
Enfin, il existe une dévotion qui consiste à consacrer sa personne toute entière à Marie et lui offrir tout ce dont on dispose, pour lui appartenir entièrement. De par cette dévotion que Saint-Louis Marie Grignon de Montfort nous qualifie de « trésor inconnu, même d'un grand nombre de juste », on fait don de soi à Marie , de ses biens, de ses mérites passés, présents et futurs..
Saint
Louis-Marie Grignon de Montfort, nous parle de cette dévotion dans
le Traité de la Vraie Dévotion à Marie , et nous indique que c'est
pour nous un moyen de gagner de très
grands mérites, et une grande Gloire au Ciel. Ceci, avec une difficulté moindre que si l'on ne
s'était pas consacré. Saint Louis-Marie nous parle du grand nombre
de « Cèdres du Liban » qui ont un jour chuté. Les "Cèdres du
Liban", concernent le grand nombre de personnes qui avaient acquis une
grande sainteté, pendant un certain moment de leur vie terrestre, et
qui ont cru à tort pouvoir conserver leurs mérites, alors que le démon
rôdait jours et nuits autour d'eux, afin de les faire tomber..
Marie
promet que ceux qui se consacreront à elle, obtiendront une
multitude de grâces.
Parmi celles-ci la grâce de porter leur croix avec joie, et d'en faire un instrument de bonheur. La Croix est indispensable pour entrer au Royaume des Cieux, et cette grâce est primordiale.
Et puis, La Très Sainte Vierge donne aux consacrés la grâce de pouvoir effectuer des actions très méritoires. En effet, puisque le Consacré renvoie tout ses mérites à Marie, et qu'elle ne garde rien pour elle-même, elle sait comment utiliser ces mérites, pour qu'ils tournent à la plus grande Gloire du Bon Dieu. Saint Louis-Marie Grignon de Montfort nous assure que cette dévotion de la Consécration à la Très Sainte Vierge Marie est un très grand signe de prédilection. Ce saint nous parle d'un trésor peu connu, même dans le rang des justes, qui nous permet de faire notre Salut beaucoup plus facilement.
En faisant don de ses mérites à la Très Sainte Vierge Marie, en se faisant son esclave d'amour, et en travaillant activement à sa Gloire, on s'assure de rester dans la voie du Salut Eternel.
Il existe à cela encore deux dévotions à relever :
1/ La dévotion au Coeur immaculé de Marie. Marie a promis aux voyant de Fatima, que quiconque se confesserait, communierait, réciterait un Chapelet et tiendrait compagnie à Marie pendant 15 minutes en méditant les 15 mystères du Rosaire pendant les 5 premiers samedi de 5 mois consécutifs, obtiendrait de notre Très Sainte Mère une protection au jour du jugement.
2/ Enfin, il existe une dévotion permettant d'éviter les peines du purgatoires. C'est la dévotion des Sept Pater et Ave en l'honneur du Précieux Sang de Jésus (25). Cette dévotion consiste à réciter sept pater et ave en l'honneur des sept effusions de Sang de notre-Seigneur.
1. Ils n'iront pas en purgatoire.
2. Je les compterai au nombre des Martyrs, comme s'ils avaient versé leur sang pour la foi.
3. Je conserverai en état de grâce sanctifiante l'âme de trois de leurs parents, au choix.
4. Les âmes de leur parenté, jusqu'à la quatrième génération, éviteront l'enfer.
5. Ils connaîtront la date de leur mort un mois avant.
Il est nécessaire de préciser, que les dévotions énoncés ci-dessus sont authentiquement catholiques. Or, depuis l'apparition du modernisme, un grand nombre de fausses dévotions de toutes sortes circulent (notamment sur internet). Parmi celles-ci la fausse dévotion au « Christ Miséricordieux » de la fausse Sainte « Faustine ». Il ne faut pas s'attarder sur des dévotions issues des hérésies conciliaires, et il faut savoir que les promesses attachées à ces « dévotions » sont fausses.
Conclusion : S'il est vrai que la plupart des âmes se damnent à l'issue de leur vie terrestre, c'est parce qu'elles ont mal vécu, et n'ont pas pris les moyens de se sauver.
La dévotion à
Marie amène à une véritable pénitence, et s'avère être un moyen
sûr pour se sauver. Le Culte rendu au Sacré-Coeur est également un
moyen facile et infaillible pour se sauver.
Il faut noter
que la dévotion mariale est un impératif pour parvenir au
Salut, Notre Seigneur exige de nous que nous honorons sa Très Sainte
Mère par nos prières.
Instruction 22/ Lire « Les Gloires de
Marie » de Saint Alphone-Marie de Liguori»
(23) Lire le traité de la Vraie Dévotion à Marie
(24) Vouloir obtenir des grâces de Marie, mais en continuant tranquillement à pécher gravement sans aucune volonté de s'amender fait parti d'une des sept fausses dévotions à la Très Sainte Vierge Marie – Lire le traité de la Vraie Dévotion à Marie
(25) Le Pape Innocent X a confirmé cette révélation et a ajouté que les âmes qui s'en acquittent libèrent, chaque Vendredi Saint, une âme du purgatoire.